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ARMOIRE PALISSANDRE FLAMMÉ – ÉPOQUE : ART DÉCO – PIÈCE UNIQUE – PEINTURES : VOLEDEMAR BOBERMAN

Non classéÉtagère - EncoignureMobilier

Muséale armoire en placage de palissandre de rio flammé vernis, ouvrant par quatre portes, deux portes en bois galbées, découvrant des rangements par étagères et en son centre, deux portes en bois peintures métal laquées, aux motifs rupestres, peintes par Voldemar Boberman.

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Description

Muséale armoire en placage de palissandre de rio flammé vernis, ouvrant par quatre portes, deux portes en bois galbées, découvrant des rangements par étagères et en son centre, deux portes en bois peintures métal laquées, aux motifs rupestres, peintes par Voldemar Boberman.

Époque : Art Déco
Circa : 1930
Dimensions : Hauteur : 191cm x Longueur : 301cm x Profondeur : 58,5cm
Signature : V.Boberman 1930

Vladimir Abramovitch Boberman (1897-1987) dit aussi Voldemar Boberman est un peintre russe de culture juive et arménienne,
Il est né sur les terres de la Russie impériale en 1897.
Contraint à l’exil après la Révolution Bolchévique, il s’installe en Italie, où il peint de nombreux paysages de Venise puis gagne Berlin où il commence à jouir d’une renommée certaine.
Chassé par la crise financière, il gagne la France et expose alors au Salon des Indépendants. Soutenu par son marchand Paul Petrides, il connait plusieurs expositions personnelles qui assurent à son œuvre des commandes et des achats de collectionneurs.
Il meurt à Ibiza en 1987.

« Voledemar Boberman, voici un artiste dont le comportement dans la vie ne rappelle pas celui de ses contemporains. Il ne fait partie d’aucun clan.
On ne le rencontre que dans son atelier lorsqu’il est à Paris et le plus souvent, il voyage, carnet en main. Ses croquis faits en Espagne, sobres, puissants, disent la grandeur des lieux qu’il a traversés, où pierres et gens, par le style, par l’orgueil, s’apparentent. »

Ainsi était présenté Voldemar Boberman par René Domergue, critique d’art, le 23 févier 1955 dans un article du journal « L’Information » sur l’exposition à la Galerie Suillerot, à Paris.

Cette somptueuse pièce, entièrement restauré par les ateliers TWS de calais dans le respect et le savoir-faire artisanal, est une pièce unique.
Ce fut une commande spéciale des premiers acquéreurs de la Villa Mirasol.

Cette luxueuse villa, a été réalisée en 1928 par Pol Abraham.

Hippolyte (dit Pol) Abraham, né à Nantes le 11 mars 1891, mort le 21 janvier 1966, est un architecte français, spécialiste du béton armé.

Pol Abraham est diplômé en 1920 de l’École des beaux-arts de Paris, puis suit les Cours de l’École du Louvre de 1921 à 1924.

Membre de la Société des Architectes Diplômés par le Gouvernement (SADG), il est rédacteur en chef de la revue L’Architecte de 1923 à 1924.

Après la Première Guerre mondiale, il participe à des travaux de reconstruction dans le Nord de la France.
Puis, en 1923, il ouvre son agence à Paris, en association avec Paul Sinoir, et réalise de nombreux édifices publics et privés en Ile-de-France : immeubles boulevard Raspail (1925), hôtels particuliers rue Leconte-de-Lisle (1925), collège Montmorency angle rue Jasmin, rue Henri-Heine (1930-1932), groupe scolaire sente des Dorées à Paris 19e arrondissement, villas à Vaucresson : La villa Mirasol en 1928 et la villa Thérèse en 1930. Également à Louveciennes (1932).

Sa maîtrise des techniques constructives et du béton armé notamment se révèle dans ses œuvres majeures. Il a, dans le même temps, une production de villas en Bretagne, à Val-André et à Sables-D’or-les-Pins, sur la Côte d’Émeraude, où sa modernité se démarque à la fois du régionalisme, mais aussi des grands courants modernes de Auguste Perret ou Le Corbusier.

Dans les années 1930, il collabore avec l’architecte Henry Jacques Le Même à la construction de sanatoriums au Plateau d’Assy en Haute-Savoie, le sanatorium du Roc des Fiz (1932), de Guébriant (1932-33), de la Clairière (1934) et enfin le sanatorium Martel de Janville (1932-1937). Entre 1940-1942 et 1945-1947, il conduit le chantier expérimental de reconstruction du centre-ville d’Orléans.

Une pièce unique, par sa forme et ses matériaux nobles mais surtout une véritable œuvre d’art, ou les artistes ont su avec ardeur et élégance respecter l’équilibre et l’harmonie du lieu de vie ou elle fut destinée.

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